Londres, un pôle touristique dynamique (2014)
« En 2013, encore plus de visiteurs se sont bousculés dans les allées du British Museum, première attraction de Londres, de la Tate Modern ou de la National Gallery. Ils se sont envolés dans les cabines de la grande roue London Eye ou dans les sombres couloirs de la Tour de Londres. Une affluence record permet aux dirigeants de la ville d’espérer pouvoir annoncer, ce jeudi, qu’en franchissant la barre des 16 millions de touristes étrangers, la capitale britannique aurait détrôné Bangkok et Paris en tête des villes les plus visitées sur la planète. Si les critères peuvent diverger, Paris avait accueilli 15,9 millions d’étrangers en 2012. New York se classe en quatrième position.
La mairie de Londres lie directement ce regain d’intérêt à un « effet Jeux olympiques ». Un cercle vertueux, qui parvient à éviter la tendance des villes olympiques à constater une désaffection l’année suivante. Au contraire, Londres affichait une hausse de fréquentation de 8 % au premier semestre. Dans l’ensemble du pays, les arrivées d’étrangers ont bondi de 11 % sur les neuf premiers mois de l’année, à près de 25 millions de personnes.
« L’image de Londres a changé grâce aux JO, estime Kit MALTHOUSE, maire adjoint de la ville. Les gens ont vu une ville belle, ouverte, vibrante, au-delà des clichés habituels sur la reine et le gin Beefeater. » Les touristes londoniens proviennent en grande majorité d’Europe, devant l’Amérique du Nord et le reste du monde. Ceux venant de Chine, d’Inde ou du Moyen-Orient représentent une large part de la croissance constatée. Mais la politique de visas restrictive du gouvernement CAMERON freine le développement de cette clientèle, au détriment de Paris. C’est pourquoi, sur pression des milieux d’affaires et du lobby touristique, le ministère de l’Intérieur a accepté d’assouplir sa pratique pour les Chinois.
Ces visiteurs dépensent beaucoup : 5 milliards de livres (6 milliards d’euros) sur les six premiers mois de 2013, en hausse de 12 %. Le West End, quartier du shopping, des restaurants et des théâtres, pèse économiquement plus que la City, et davantage que tout le secteur agricole britannique.
Chez London & Partners, l’agence de promotion de la capitale, on se félicite d’un « feel good factor » post-olympique et post-jubilé royal, prolongé par l’engouement autour de la naissance du prince GEORGE, la victoire d’Andy MURRAY à Wimbledon et des expositions événements comme « Pompéi » au British Museum ou « David Bowie » au Victoria & Albert. Facteur exceptionnel contribuant à l’attrait de la capitale britannique : les touristes ont en plus pu profiter d’un été magnifique. »