Le difficile rapport des Japonais aux congés (20 avril 2019)
Journal télévisé de 20h, France 2, 20 avril 2019
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Journal télévisé de 20h, France 2, 20 avril 2019
Journal télévisé de 20h de France 2, 1er juillet 1997
Stèle funéraire du légionnaire LARGENNIUS, début du Ier siècle ap. J-C, musée archéologique de Strasbourg.
Cette stèle funéraire a été retrouvée dans l’est de la France actuelle, sur la route dites des Romains (Strasbourg-Kœnigshoffen). Comme le précise le commentaire du musée de Strasbourg, « elle constitue une parfaite illustration de l’art funéraire qui se développe en Rhénanie au début du 1er siècle après J-C : le légionnaire s’y est fait représenter, sculpté à mi-corps, dans une niche à fronton décoré d’une rose et de feuilles stylisées, aux écoinçons à roses et palmettes. Debout, de face, il est vêtu d’une tunique à manches courtes et d’un manteau à capuchon et est muni de son équipement militaire : ceinturons, poignard et épée, tablier à lanières de cuir lestées de pendentifs en bronze protégeant l’abdomen ».
L’inscription funéraire permet d’identifier avec précision le personnage et de connaître ses états de service : C. LARGENNIUS/ C. FAB. LUC. MIL./ LEG. II SCAEVAE/ AN. XXXVII STIP./ XVIII H.S.E. (Caius Largennius Caii Fabia (Tribu) Luca miles legionis II (centuriae) scaevae annorum XXXVII stipendiorum XVIII hic situs est). On peut le traduire ainsi : « Caius Largennius, de la tribu Fabia, est un soldat de la 2e légion Auguste, mort à Strasbourg à 37 ans, après 18 ans de service dans l’armée. Originaire de la région de Milan (Italie), il a été enterré dans la nécropole légionnaire située à l’entrée du faubourg romain de Koenigshoffen dans la première moitié du 1er siècle après J-C ».
Fils d’épiciers réfugiés à Noeux-les-Mines durant la Première Guerre mondiale, Adolphe LEROY ouvre un « stock américain » pour vendre les surplus laissés par les soldats américains après 1918.
Son fils, Adolphe, reprend le flambeau en 1923. Il se marie avec Rose MERLIN en 1924 et développe l’entreprise en ouvrant plusieurs « chalets » dans la région dans lesquels peuvent se fournir les particuliers : « heureux comme un roi dans un chalet Leroy ! ».
Les fils d’Adolphe LEROY et de Rose MERLIN, Lionel et Bernard, prennent les commandes de l’entreprise à la fin des années 1950 et appliquent les méthodes des futures grandes surfaces (prix d’appel, tête de gondole, etc.).
En 1960, changement de nom : le Stock devient Leroy Merlin avec un siège à Noeux-les-Mines, sur la fosse 1, abandonnée par les Houillères. La PME emploie 250 personnes sur un site immense et lance le libre-service en 1967.
La crise économique fera exploser le marché du bricolage dans les années 1980 et la famille MULLIEZ (Auchan) prendra le contrôle de l’enseigne en 1981 (qui compte alors 33 magasins en France). Elle entreprend l’ouverture de la chaîne à l’international avec l’implantation en Espagne à Leganés, au sud de Madrid (1989). Leroy Merlin est aujourd’hui présent dans 12 pays (dont la Chine, le Brésil et la Russie).
Le siège de Leroy Merlin a quitté Noeux-les-Mines en 1987. Il est désormais implanté à Lezennes, près de Lille.
Sources : Leroy Merlin.fr ; La Voix du Nord
Andy SINGER, Invading New Markets/D-Day, 1998. Le dessin est publié pour la première fois en noir et blanc sur la couverture du numéro de Z Magazine (publication de la gauche radicale américaine) de juillet-août 1998. Il est publié en couleur en décembre 1998 sous le titre « D-Day » dans un numéro du mensuel britannique New Internationalist intitulé « The Mousetrap — Inside Disney’s dream machine » (n°308). Le dessin parait donc sous la présidence CLINTON, très active dans la signature d’accords commerciaux. Il montre (et dénonce) la domination militaire (l’arrière-plan copie d’ailleurs la photographie de la Seconde Guerre mondiale « Raising the Flag on Iwo Jima » mise en scène par Joe ROSENTHAL), commerciale et culturelle américaine. On peut le considérer comme une une allégorie du libre-échange inégal et de la conquête des marchés par les firmes transnationales états-uniennes.
Le 14 août 1941, alors que la guerre fait rage en Europe, le président des États-Unis Franklin Delano ROOSEVELT et le Premier ministre britannique Winston CHURCHILL se rencontrent à bord du navire de guerre Prince of Wales, au large de Terre-Neuve. Le texte énonce quelques grands principes moraux (qui ne seront pas tous respectés) qui serviront de base à la charte des Nations-unies (1942) et qui permettent de préparer l’opinion publique américaine à une entrée en guerre ultérieure de leur pays.
« Le Président des États-Unis et M. CHURCHILL, Premier Ministre, représentant le Gouvernement de Sa Majesté dans le Royaume-Uni s’étant réunis, croient devoir faire connaître certains principes communs de la politique nationale de leurs pays respectifs sur lesquels ils fondent leurs espoirs d’un avenir meilleur pour le Monde.
Premièrement, leurs pays ne recherchent aucune expansion territoriale ou autre.
Deuxièmement, ils ne désirent voir aucune modification territoriale qui ne soit conforme aux désirs librement exprimés des populations intéressées.
Troisièmement, ils respectent le droit qu’ont tous les peuples de choisir la forme de Gouvernement sous laquelle ils entendent vivre ; et ils désirent voir restituer, à ceux qui en ont été privés par la force, leurs droits souverains.
Quatrièmement, ils s’efforceront, tout en respectant comme il se doit leurs obligations existantes, d’assurer, sur un pied d’égalité, à tous les États, grands et petits, vainqueurs ou vaincus, l’accès et la participation, dans le monde entier, au commerce et aux matières premières indispensables à leur prospérité économique.
Cinquièmement, ils désirent faire en sorte que se réalise, dans le domaine économique, la plus entière collaboration entre toutes les nations, afin d’assurer à toutes de meilleures conditions de travail, le progrès économique et la sécurité sociale.
Sixièmement, une fois définitivement détruite la tyrannie nazie, ils espèrent voir s’établir une paix qui offrira à toutes les nations les moyens de demeurer en sécurité à l’intérieur de leurs propres frontières et qui assurera à tous les êtres humains de tous les pays la possibilité de vivre durant toute leur existence à l’abri de la crainte et du besoin.
Septièmement, une telle paix doit permettre à tous les hommes de parcourir sans entrave les mers et les océans.
Huitièmement, ils sont convaincus que toutes les nations du monde, pour des motifs aussi bien réalistes que spirituels, devront finir par renoncer à l’usage de la violence. Puisqu’à l’avenir aucune paix ne saurait être durable tant que les nations qui menacent ou pourraient menacer de commettre des actes d’agression en dehors de leurs frontières continueront à disposer d’armements terrestres, navals ou aériens, ils sont convaincus qu’en attendant l’institution d’un système permanent de sécurité générale établi sur des bases plus larges, il est essentiel de désarmer ces nations. En outre, ils entendent faciliter et encourager toutes autres mesures pratiques susceptibles d’alléger, pour les peuples pacifiques, le fardeau des armements. »
Charte de l’Atlantique, 14 août 1941.
L’article est rédigé par le comité d’experts de la France libre fondé par Jean MOULIN en 1942.
« Au lendemain du traité de Versailles, quelle a été la cause essentielle du désarroi européen, sinon l’éloignement de plus en plus marqué des États-Unis ? Le même péril menacerait demain notre sécurité péniblement reconquise, […] si nous concevions l’Europe comme une Communauté indépendante et autonome. Nous ne sommes pas capables, par nos propres moyens, de réfréner les appétits de domination qui, d’âge en âge, se réveillent dans le peuple allemand. Il faut, pour les tenir en respect, la présence réelle de l’Amérique, sans laquelle nous n’aurions pas gagné la guerre en 1918, et sans laquelle nous aurions été cette fois définitivement réduits à l’esclavage. Notre seule garantie que la paix nouvelle ne sera pas déchirée comme la précédente, c’est que les États-Unis continuent à s’intéresser effectivement aux affaires de l’Europe. »
Comité général d’étude de la Résistance, « La France et l’idée d’Europe », Les Cahiers politiques, n°1, avril 1943.
« Après une analyse détaillée du communiqué issu de la cinquième session plénière du 17e Comité central du Parti communiste chinois qui s’est clôturée le 18 octobre [2010], LIAN Yuming, directeur de l’Institut de recherche sur le développement des villes internationales de Pékin, a constaté que six changements allaient être introduits par le 12e plan quinquennal du développement économique et social (2011-2015).
D’abord, sur le plan économique, la Chine va promouvoir la transformation de son mode de développement. Il y aura un passage de l’attachement à la croissance économique à grande vitesse à l’amélioration de la qualité de la croissance et de ses effets. L’accent sera mis sur une croissance modérée, stable et durable.
La session plénière a souligné qu’il fallait insister sur le concept de développement scientifique, le principe fondamental de la primauté de l’être humain, tout en tenant compte de chaque secteur d’activité, afin de réaliser un développement économique et social général, ordonné et durable, garantir et améliorer les conditions de vie de la population, favoriser l’équité et la justice sociales. […]
Ensuite, la transformation du mode de développement économique chinois représente un défi pour les années à venir. Cela signifie que les objectifs de réduction des émissions polluantes et les économies d’énergie resteront à l’ordre du jour. La manière de promouvoir un développement vert et limitant les émissions de carbone constitue plus que jamais une question à laquelle la Chine doit répondre pour trouver une voie de développement durable. »
ZHANG Yan, « Les six innovations du 12e plan quinquennal pour le développement économique et social », www.cctv.org, 20 octobre 2010.