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Une critique artistique de l’ingérence américaine au Guatemala dans les années 1950


Diego RIVERA (peintre mexicain ; 1886-1957), Gloriosa Victoria, tempera sur toile, 260 × 450 cm, 1954, musée Pouchkine, Moscou.

La fresque a été commandée par des artistes mexicains pour soutenir le peuple guatémaltèque mais D. RIVERA fut inquiété et l’œuvre jamais exposée (elle sera alors récupérée par l’URSS).

Dans les années 1950, 85 % des terres appartiennent à la firme multinationale états-unienne United Fruit Company dont Allen DULLES, directeur de la CIA (sur le tableau, il se tient à une chaise sur laquelle sont posées des bananes), est actionnaire. En 1951, le président Jacobo ARBENZ GUZMAN, élu en 1951, veut nationaliser ces terres au profit du pays en organisant une réforme agraire. Il est alors renversé en 1954 par un coup d’Etat (l’opération PBSUCCESS) organisé par la CIA. Cette action place Carlos CASTILLO ARMAS, favorable aux Etats-Unis, à la tête du pays. On peut le voir sur le tableau à droite, serrant la main de John Foster DULLES (secrétaire d’Etat américain et frère d’Allen DULLES). Celui-ci soutient une bombe à l’effigie du président des Etats-Unis, D. EISENHOWER.

L’optimisme à la naissance de l’Europe (1948)


« Jeune espoir ». Caricature parue dans l’Evening Standard du 12 mai 1948 (au lendemain de la fermeture du Congrès de La Haye). Le vieillard, représentant l’Histoire, s’adresse aux deux parents (« Gauche » et « Droite ») de l' »Europe unie » et dit « Mmm… il tient de vous deux ».

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