Londres, un monde à part ?
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« Depuis toujours les femmes travaillent, cela, il faut le dire et le redire. Elles étaient agricultrices dans l’économie rurale. Au XIXe siècle, elles ont également travaillé comme nourrices, domestiques et ouvrières, mais le salariat était encore très peu développé, y compris dans l’industrie. Car ce qui a en réalité varié, ce sont les formes de leur travail, leur statut et leur visibilité. Ainsi, l’explosion du salariat à partir des années 1960 a rendu leur travail beaucoup plus visible. Nous avons en effet connu une féminisation très forte du marché du travail : au début des années 1960, les femmes ne représentaient que le tiers de la population active ; elles en constituent désormais la moitié. […]
De même, alors que le taux d’activité des femmes de 25 à 49 ans était de 40 %, il est désormais de 85 %. Mutation profonde, les femmes ne s’arrêtent plus de travailler quand elles ont des enfants. Il ne s’agit pas là seulement d’économie, c’est également une transformation sociale majeure. On a rencontré ces transformations partout en Europe, mais le processus a été particulièrement rapide et accentué en France. A partir des années 1960, la féminisation du salariat s’est faite au pas de charge. Et de façon continue : entamée au temps des Trente Glorieuses, c’est une lame de fond qui se poursuit encore actuellement. En ce début de XXIe siècle, les taux d’activité des femmes continuent de croître. […]
Outre la formidable avancée du salariat féminin, […] il faut rappeler la progression continue de leur niveau d’instruction. De même, la féminisation du salariat s’est aussi traduite par une diversification des secteurs investis par les femmes, et la mixité est en particulier plus forte, comme le montrent les travaux de Monique MERON, dans les jeunes générations […]. Surtout, nombre de métiers se sont féminisés sans se dévaloriser, c’est important de le rappeler. C’est le cas des professions de médecin, d’avocat, de journaliste…, autant d’exemples qui nous prouvent que le destin des métiers qui se féminisent n’est pas de se dévaluer. »
Margaret MARUANI (sociologue), « Depuis toujours les femmes travaillent », Alternatives économiques, hors-série « Pratique » n°51, septembre 2011
« En 2013, encore plus de visiteurs se sont bousculés dans les allées du British Museum, première attraction de Londres, de la Tate Modern ou de la National Gallery. Ils se sont envolés dans les cabines de la grande roue London Eye ou dans les sombres couloirs de la Tour de Londres. Une affluence record permet aux dirigeants de la ville d’espérer pouvoir annoncer, ce jeudi, qu’en franchissant la barre des 16 millions de touristes étrangers, la capitale britannique aurait détrôné Bangkok et Paris en tête des villes les plus visitées sur la planète. Si les critères peuvent diverger, Paris avait accueilli 15,9 millions d’étrangers en 2012. New York se classe en quatrième position.
La mairie de Londres lie directement ce regain d’intérêt à un « effet Jeux olympiques ». Un cercle vertueux, qui parvient à éviter la tendance des villes olympiques à constater une désaffection l’année suivante. Au contraire, Londres affichait une hausse de fréquentation de 8 % au premier semestre. Dans l’ensemble du pays, les arrivées d’étrangers ont bondi de 11 % sur les neuf premiers mois de l’année, à près de 25 millions de personnes.
« L’image de Londres a changé grâce aux JO, estime Kit MALTHOUSE, maire adjoint de la ville. Les gens ont vu une ville belle, ouverte, vibrante, au-delà des clichés habituels sur la reine et le gin Beefeater. » Les touristes londoniens proviennent en grande majorité d’Europe, devant l’Amérique du Nord et le reste du monde. Ceux venant de Chine, d’Inde ou du Moyen-Orient représentent une large part de la croissance constatée. Mais la politique de visas restrictive du gouvernement CAMERON freine le développement de cette clientèle, au détriment de Paris. C’est pourquoi, sur pression des milieux d’affaires et du lobby touristique, le ministère de l’Intérieur a accepté d’assouplir sa pratique pour les Chinois.
Ces visiteurs dépensent beaucoup : 5 milliards de livres (6 milliards d’euros) sur les six premiers mois de 2013, en hausse de 12 %. Le West End, quartier du shopping, des restaurants et des théâtres, pèse économiquement plus que la City, et davantage que tout le secteur agricole britannique.
Chez London & Partners, l’agence de promotion de la capitale, on se félicite d’un « feel good factor » post-olympique et post-jubilé royal, prolongé par l’engouement autour de la naissance du prince GEORGE, la victoire d’Andy MURRAY à Wimbledon et des expositions événements comme « Pompéi » au British Museum ou « David Bowie » au Victoria & Albert. Facteur exceptionnel contribuant à l’attrait de la capitale britannique : les touristes ont en plus pu profiter d’un été magnifique. »
« L’Andromeda est un navire symbolique. C’est le plus grand du groupe maritime français, le nouvel emblème de l’offre de la compagnie sur les lignes Asie-Europe, mais aussi le premier à intégrer certaines avancées techniques en matière de respect de l’environnement. Affecté sur le service FAL 1 entre l’Asie et l’Europe, ce mastodonte mesure 363 mètres de long, 45,6 mètres de large et affiche un port en lourd de 128 760 tonnes. […]
Ainsi, arrivent désormais d’Asie le gros des appareils d’électroménager, d’électronique, ainsi que les produits textiles ou encore l’ameublement. Lorsqu’ils viennent de l’Est, les porte-conteneurs sont pleins mais, lorsqu’ils en repartent, la moitié des boites sont vides, l’Europe exportant de moins en moins vers les pays asiatiques. Ainsi, au départ du vieux continent, on trouve surtout des biens à faible valeur ajoutée, comme de la ferraille ou de la poudre de lait. Mais il y a aussi des équipements lourds. Sous les panneaux de cale, positionnés sur des flat tracks (planchers), ont été par exemple transportées les rames de métros de Shanghai et Singapour. […]
Le CMA CGM Andromeda est exploité sur le service French Asia Line 1. En tout, cette ligne hebdomadaire aligne 10 navires de 8500 à 11 400 EVP*. Elle dessert en tout 18 ports entre l’Europe du Nord et l’Asie, notamment les trois principales zones d’exportation chinoises : Xingang et Dalian au Nord, Shanghai au Centre et Yantian au Sud. […] Le CMA CGM Andromeda est le premier d’une nouvelle série de 12 navires de 11 400 EVP qui porteront tous des noms de constellations. Musca, Libra, Centaurus, Gemini, Aquila… Ces bateaux, qui seront livrés à la compagnie en 2009 et 2010, sont réalisés par Hyundai à Ulsan, en Corée du Sud. Ce chantier est l’un des plus importants du monde. Pas moins de 30 000 personnes y travaillent pour produire une cinquantaine de navires par an. Ulsan est aussi un site totalement intégré, qui ne se contente pas d’assembler des coques. Hyundai y réalise tous les éléments du navire, de la découpe de tôles à la fonte des hélices, en passant par la réalisation sous licence des moteurs de propulsion. En un peu plus d’un an, en plus de ses autres clients, l’industriel sud-coréen achèvera donc 12 mastodontes pour CMA CGM. Ces navires viendront s’ajouter à 4 autres unités, légèrement différentes mais de capacité comparable (11 000 EVP), commandées à son compatriote Daewoo. […]
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’un navire comme le CMA CGM Andromeda n’est qu’un maillon d’une importante chaîne logistique. Dans chaque port, des boites sont embarquées et déchargées. Nombre d’entre elles repartiront sur un autre bateau, pour une destination non couverte par la ligne. Ainsi, au Havre, certains conteneurs seront rembarqués sur les navires du type PCRP**, qui desservent les Antilles. D’autres iront, à quelques centaines de mètres de là , sur le porte-conteneurs de Delmas, qui partira bientôt pour l’Afrique. C’est le concept des hubs, avec des lignes principales pour les grandes routes et des services secondaires pour les marchés moins importants, auxquels s’ajoutent les lignes feeder, avec de petits porte-conteneurs effectuant du cabotage entre les ports. »
*EVP : équivalent vingt pieds ; il s’agit de l’unité de mesure traditionnelle des conteneurs.
**PCRP : porte-conteurs réfrigéré polyvalent.
Vincent GROIZELEAU, « Le porte-conteneurs CMA CGM Andromeda et les lignes Asie – Europe », meretmarine.com, 30 avril 2009
« En ce début de XXIe siècle, l’Inde est identifiée au niveau mondial comme un pays ressource pour les migrations de personnes très qualifiées et éduquées, les travailleurs de la connaissance ainsi qu’on les a dénommés […], comprenant principalement les professionnels des technologies de l’information et les médecins. Cependant aux XIXe et XXe siècles, l’Inde était déjà un pays ressource mais pour une main d’œuvre peu qualifiée. Des paysans ont migré vers les économies de plantation dans la période coloniale, puis des travailleurs peu qualifiés vers les économies pétrolières dans la seconde moitié du siècle dernier. Le mouvement des travailleurs de la connaissance a été perçu de façon beaucoup plus négative que les migrations précédentes car il impliquait des coûts financiers, sociaux et politiques plus élevés pour les pays émetteurs. Les coûts de l’émigration des diplômés, qualifiée d’exode des cerveaux, ont tout d’abord été considérés financièrement comme un investissement perdu dans l’éducation. Deuxièmement, d’un point de vue social, il s’agissait d’une perte de qualification avec le départ de personnel formé. Enfin politiquement, l’exode de jeunes diplômés était aussi perçu comme [une] perte […]. Au regard de ces coûts, parfois difficilement quantifiables, les bénéfices de l’exode des cerveaux ont été faibles. Les principaux bénéfices identifiés ont été les remises monétaires, les transferts de technologies […] et/ou la migration de retour de ces Indiens plus éduqués et expérimentés lorsqu’elle avait lieu. […]
Les États-Unis, eux, pouvaient intégrer ces diplômés dans leur industrie électronique ou leur secteur de santé, après généralement un complément de formation universitaire. Si nous nous limitons [au] premier secteur, nous constaterons que les Indiens expatriés ont participé à l’émergence de la Silicon Valley. […] Le déficit de professionnels hautement qualifiés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication a été comblé par des Chinois, des Taïwanais et des Indiens qui représentent aujourd’hui, 25 % des informaticiens de la [Silicon Valley]. À partir du début des années 80, ceux-ci ont également participé à la dynamique économique en créant leurs propres entreprises, pas moins de 3000, employant près de 70 000 personnes […].
Aujourd’hui nous sommes face à une équivalence inversée, les États-Unis s’inquiètent de la délocalisation des emplois de services alors que l’Inde accueille à bras ouverts les membres de sa diaspora qui reviennent au pays pour investir dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. »
Binod KHADRIA, Eric LECLERC, « Exode des emplois contre exode des cerveaux, les deux faces d’une même pièce ? », Autrepart, 2006/1 (n° 37), p. 37-51
« New York peut trembler. Dès 2020, si l’on en croit les autorités locales, Shanghai sera le plus grand port du monde, la première place financière, le cÅ“ur d’un réseau de transports ultramodernes où les trains magnétiques croiseront des autoroutes suspendues, sur lesquelles rouleront des voitures électriques… Le principal centre de recherche et développement de la planète, la capitale des industries de pointe… A Shanghai, tout est superlatif, on en perd le souffle !
La roue tourne. Pour les Shanghaïens, aucun doute n’est permis. La Chine au sud du fleuve Bleu, dont Shanghai est aujourd’hui le cÅ“ur battant, n’était-elle pas symbolisée dans la tradition millénaire par un Phénix, cet oiseau mythique capable de renaître à l’infini ? Dans les années 30, Shanghai était déjà « l’Etoile de l’Asie ». Elle attirait dans ses concessions tout ce que le monde comptait alors d’aventuriers, de marchands, de réfugiés aussi, qui quittaient une Europe dévastée par la Première Guerre mondiale. Ouverte, internationale […] Shanghai faisait vibrer tous les imaginaires.
Puis vinrent l’occupation japonaise, la guerre civile entre nationalistes et communistes, le nouveau régime en 1949, les purges, le départ des étrangers, les excès de la Révolution culturelle… Au début des années 80, Shanghai n’était plus qu’un vieux port endormi. Mais, en 1992, le père des réformes, DENG Xiaoping, a décidé d’en faire la vitrine de l’ouverture et de la modernisation chinoise.
Vingt ans ont passé… Il suffit de marcher sur le Bund, la célèbre promenade qui borde le fleuve, pour comprendre que le rêve est devenu réalité. Les rives marécageuses de Pudong, de l’autre côté du Huangpu, où l’on se rendait à l’époque en ferry, sont à présent reliées par des kilomètres de tunnels et de ponts.
Une ville ahurissante a germé, forêt de gratte-ciel audacieux qui titillent les nuages. Les plus grands architectes internationaux ont été appelés à les signer. De toute part, on accourt vers cette mégapole de 23 millions d’habitants qui ne cesse de gonfler : Chinois du continent, Taïwanais, Japonais, Coréens, mais aussi Américains ou Européens débarquent chaque jour dans cette ville qui ne s’arrête jamais, ni la nuit ni aucun jour de la semaine ou de l’année. On y donne les fêtes les plus extravagantes. Depuis juin, Pékin et Shanghai sont reliées en cinq heures par un TGV. Une trentaine de vols quotidiens les unissent. »
« Lors du recensement de 1962, le nombre et la proportion des femmes dites « actives » engagées dans le monde du travail étaient les plus faibles qu’on ait connus en France, plus faibles encore que ceux des années 30, mais à partir de 1965, ces taux commencent à monter vite et fort. S’ouvre une période d’extension massive du salariat féminin, les intéressées investissant en particulier les emplois tertiaires. Et pourtant plus diplômées, plus actives, plus libres de leurs choix de vie, les femmes n’ont pas recueilli tous les avantages escomptés du développement de leur autonomie. Force est de constater que le principe « à travail égal, salaire égal », réaffirmé dans quatre lois votées depuis 1972, se heurte à la persistance de multiples discriminations, expression d’inégalités tenant aux modalités d’insertion des femmes sur le marché du travail et dans l’organisation des parcours professionnels. Et si les lois sur l’égalité professionnelle se sont multipliées, la résorption des disparités de carrières et des écarts de salaires évolue trop lentement.
Les années 1970 marquent parallèlement le début d’une évolution qui s’amplifiera par la suite des modes de vie des jeunes filles, tandis que les formes familiales se diversifient et que les relations de couple se fondent désormais sur des rapports égalitaires régis par la loi, tant en matière d’autorité parentale (loi du 4 juin 1970) que d’administration des biens de la famille (loi du 23 décembre 1985).
Emploi des femmes et organisation familiale ont certes évolué de concert, mais il n’en demeure pas moins que le travail domestique reste, de manière stable et quasi-imperturbable, un domaine encore largement dévolu aux femmes. Selon les enquêtes Emploi du temps de l’INSEE, depuis 20 ans, les hommes consacrent immuablement 2 heures par jour aux activités domestiques et parentales et les femmes plus du double (4 h 30 mn).
Les politiques publiques, les stratégies des entreprises prennent peu à peu en compte la conciliation vie professionnelle-vie familiale. Le partage du pouvoir, pour sa part, tant dans la sphère économique que politique, continue de se heurter à de très fortes résistances. L’accès des femmes aux lieux de décision ne progresse que très lentement et réclame une mobilisation et une vigilance constantes, et la timide extension de leur droit d’éligibilité ne repose que sur l’existence d’un dispositif législatif contraignant introduit par la loi du 6 juin 2000 dite de parité.
Pour autant, la société française est indéniablement féminisée, tout d’abord sur un plan quantitatif : il y a plus de femmes que d’hommes dans la population, cet écart s’accentuant avec l’âge. Au 1er janvier 2008, la population française (y compris Outre-mer) comptait 63,8 millions de personnes, dont 51,4 % de femmes (31,801 millions de femmes pour 30,075 millions d’hommes pour la seule métropole). Et, entre 1968 et 2008, la perception et la visibilité de cette féminisation se sont accentuées au niveau qualitatif, les femmes apparaissant de plus en plus présentes dans les différents domaines de la vie sociale et devenant des acteurs économiques à part entière. Les nouveaux droits qu’elles ont conquis ne suffisent toutefois pas à vaincre les difficultés, résistances et obstacles qui continuent de jalonner les différentes étapes de leur existence. »
« Quelles que soient les raisons qui les poussent à quitter la France pour prendre un nouveau départ à Hong Kong, les ressortissants français semblent de plus en plus nombreux à sauter le pas. En novembre 2011, le consul général Arnaud BARTHELEMY a officiellement célébré le 10 000e Français inscrit au consulat (l’enregistrement consulaire n’étant pas obligatoire, les communautés françaises pèsent donc plus quel les chiffres officiels). Ce chiffre représente une augmentation de 60% des Français résidant à Hong Kong depuis 2008. Le territoire compte désormais la plus grande communauté française d’Asie, soit environ 15 000 personnes, et le consulat enregistre 100 à 150 inscriptions par mois. La communauté française est, parmi les communautés européennes, la seconde en importance derrière la britannique […].
Pendant que la France se débat avec une croissance proche de zéro, le territoire est considéré comme un endroit dynamique et une porte sur la Chine. Selon Oriane CHENAIN (directrice générale adjointe de la chambre de commerce et d’industrie française), lorsque les sociétés françaises se tournent vers une activité dédiée à l’exportation, elles décident de s’installer à Hong Kong, puis pénétrer le marché du continent […] La communauté française de Hong Kong compte des compétences très diverses. Elle recouvre une vaste palette, il y a des gens de l’industrie du luxe, de la finance, de l’environnement, du vin ou du sourcing*, explique Oriane CHENAIN. Créée en 1985, la Chambre de commerce et d’industrie française compte 755 membres et c’est la plus grande chambre européenne de Hong Kong.
Selon le consulat, les jeunes diplômés français sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance sur le territoire et la moyenne d’âge des expatriés français est de 30 ans […] A son arrivée, Viviane TRAN, 26 ans a pris contact avec la communauté française en assistant à plusieurs « cafés accueil », des rencontres organisées par l’association Hong Kong accueil. Elle a été surprise par le nombre de Français présent à Hong Kong […].
La suppression des droits de douane sur le vin et la bière en 2008, qui a contribué à faire de Hong Kong un centre international du vin, a donné un fort élan aux entreprises françaises du secteur, déclare Oriane CHENAIN. « Les hôtels et les restaurants haut de gamme aiment engager des sommeliers français qui ont étudié l’œnologie en France » ajoute Christophe BONNO sommelier professionnel arrivé à Hong Kong en 1992 […]
S’il y a une chose que toute la communauté française de l’étranger tient à promouvoir, c’est sa culture, et les événements français sont devenus courants sur la scène locale. Depuis 1993, le French May attire un public local et international ; c’est désormais l’un des festivals artistique les plus importants en Asie. Le French Cinepanorama a été créé par l’Alliance Française il y a quarante ans, et c’est le plus vieux festival de cinéma de Hong Kong. Et, mi-novembre 2011, plusieurs restaurants de la ville ont fêté la sortie du beaujolais nouveau sur le coup de minuit.
*Sourcing : expression anglo-saxonne utilisée pour désigner l’action de rechercher et de localiser un fournisseur.